Women In Rail

Panéliste

Françoise Bertrand

Présidente du Conseil d’administration de VIA Rail

Françoise Bertrand a toujours été à l’avant-garde.

Alors que les changements professionnels et les nombreuses bifurcations de carrière sont courants chez les travailleurs d’aujourd’hui, Françoise, aujourd’hui âgée de 72 ans, a refusé l’idée de rester dans une seule entreprise pendant toute sa carrière plus tôt que la plupart des gens.

« Mes proches se demandaient si j’étais instable, dit-elle en riant. En fait, j’ai toujours détesté la monotonie, l’ennui, la routine et la répétition. Je suis une personne curieuse, pleine d’énergie et travailleuse. Et j’ai besoin d’être stimulée par le défi et le changement. »

Ayant terminé ses études supérieures et étant entrée sur le marché du travail à Montréal au milieu des années 1980, Françoise dit qu’elle n’a jamais vu de plafond de verre qu’elle ne pouvait pas traverser ou qu’elle ignorait. S’il ne pouvait pas être pulvérisé, elle se tournait tout simplement vers une autre possibilité.

« J’ai la chance d’avoir toujours été consciente de ma valeur. Je suis instruite et très compétente, dit Françoise avec la franchise qui la caractérise. De plus, je sais combien il est important d’être honnête avec soi-même et de ne pas avoir peur d’avancer. »

Françoise s’oppose depuis longtemps à la diversité symbolique, ou diversité de pure forme.

Elle dit que les organisations qu’elle a dirigées – de l’Université du Québec à Montréal à des chambres de commerce du Québec, en passant par l’organisme de réglementation national des télécommunications du Canada et le réseau de radiodiffusion Télé-Québec – ont toute réussi à assurer une quasi-parité entre les sexes au niveau de la direction en recherchant de façon authentique et significative des personnes talentueuses et qualifiées pouvant faire le travail.

« Il faut travailler pour trouver les meilleures personnes, dit-elle. Aux gens qui me disent qu’ils n’ont pas pu trouver un bon mélange représentatif de personnes compétentes et capables, je réponds que je ne les crois pas, qu’ils n’ont qu’à bien regarder. »

Elle affirme que le secteur ferroviaire peut attirer un mélange de candidats beaucoup plus diversifié que ce qu’il fait traditionnellement en raison de la variété des postes et des spécialités dont les exploitants ferroviaires modernes ont besoin : ingénieurs, soudeurs, spécialistes du marketing et des TI, comptables, etc.

Professionnellement et personnellement, Françoise se sent à l’aise dans la diversité et les défis.

Elle adore voyager avec son conjoint de fait, sa fille et son beau-fils et ses petits-enfants, qui ont maintenant 18 et 20 ans. Sa passion pour le secteur ferroviaire remonte à de nombreuses années, à des voyages en train avec son petit-fils. Son prochain voyage sera à Churchill, au Manitoba.

Rendre les voyages en train plus faciles pour les Canadiens est une fonction importante de son poste actuel de présidente du Conseil d’administration de VIA Rail qui, souligne-t-elle, est formé de huit femmes et de cinq hommes. (L’équipe de direction de VIA de quatre femmes et trois hommes est aussi dirigée par une femme.)

La Société d’État est en train de renouveler et de remplacer de sa flotte et de se préparer à tenir un engagement gouvernemental, soit mettre en place des trains à grande fréquence dans le corridor Windsor-Québec.

En fait, il semble qu’il n’y a aucun ralentissement en vue pour une femme qui a une carrière – et une vie – satisfaisante en bougeant constamment.

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