Robert Corfield

Profile de l’employé : Robert Corfield
Gestionnaire, réglementation des chargements

 

La famille de Robert Corfield a immigré au Canada en provenance de Shropshire, en Angleterre, en 1959. Et il connaît mieux le pays que bien des gens nés ici.

Troisième de six enfants, Robert a grandi à Montréal. Puis, dix ans après être arrivée au Canada, sa famille s’est installée à Vancouver.

Après avoir travaillé au CN Telegraph comme aide-opérateur (pour ensuite devenir poseur de lignes) dans le nord de la Colombie-Britannique, Robert est retourné à Burnaby, a postulé et a été engagé par le CN comme apprenti mécanicien automobile en juin 1969.

Robert a commencé à travailler en gestion peu après avoir été à Port Mann. Pour faire progresser sa carrière, il a amené sa famille à Prince George – un plus petit terminal que Vancouver. Là, il a fait tout ce qu’un petit terminal pouvait offrir.

« Ça a été une excellente expérience d’apprentissage, dit Robert. En plus de relever les défis quotidiens d’un superviseur de quart, j’ai pu profiter d’autres possibilités comme le déblayage après un déraillement, l’intervention avec les marchandises dangereuses et le chargement exceptionnel, où on doit travailler avec les clients. Ces tâches additionnelles m’ont permis d’avoir un point de vue complètement différent de mes responsabilités. »

Lui et sa conjointe Margaret ont déménagé à Edmonton avec leurs quatre enfants car, déjà à cette époque, l’abordabilité du logement était un problème à Vancouver – où sa carrière se serait normalement déroulée. Dans les Prairies, la famille s’est établie à St. Albert. (Le centre commercial West Edmonton voisin, et tout ce qu’il offre, était une destination fréquente pour la conjointe et les quatre filles de Robert.)

Après deux années de travail au département de la planification à Edmonton (pour le même directeur respecté pour qui il avait travaillé à Port Mann), Robert et le clan Corfield ont de nouveau déménagé. Robert est retourné à Port Mann, où il est devenu agent des marchandises dangereuses.

Robert dit que le CN lui a offert d’excellentes possibilités professionnelles et que Margaret a une endurance « têtue ». « Elle n’en a jamais eu assez de moi et de nos déménagements. Nous nous vantions de notre pauvreté hypothécaire », dit-il en riant.

C’est en tant que superviseur en mécanique que Robert a pu acquérir des compétences en chargement des wagons, finissant par servir des clients partout au pays.

Depuis 1998, Robert est expert résident du chargement des wagons à l’ACFC, détaché par le CN. Il enseigne, forme et règle les problèmes pour des membres partout au pays. Il a conçu des cours de formation pour les chargeurs et d’autres responsables à des usines et des centres de rechargement. Il est tout aussi à l’aise dans les salles de conférences de Transports Canada.

« Presque tout ce qui entoure les chemins de fer est impitoyable. Tout est lourd et gros, on n’a généralement pas de deuxième chance si quelque chose va mal. Dans ce cas, on peut perdre un doigt ou une jambe. La sécurité est donc prioritaire. Et c’est vraiment la base de tout ce que nous enseignons », dit Robert – extrêmement sérieux.

Robert est aussi passionné par ses deux voitures de collection : une Austin Healey de 1960 qu’il a appelée « Fergie » et une Jaguar Type qu’il a appelée « Just Blue ».

Quand il n’est pas au volant, il fait du vélo de montagne dans la campagne ou il fait voler l’un de ses nombreux avions télécommandés. (Quinze minutes de pilotage, dit-il, suffisent pour oublier une mauvaise journée.)

Quand les jouets sont rangés, lui et Margaret regardent parfois un James Bond. Ils aiment aussi la science-fiction et les comédies.

Le couple attend la fin des restrictions de voyage imposées par la COVID-19 et un éventuel retour à l’une de leurs destinations préférées, la Nouvelle-Zélande. Après environ 51 ans ensemble, le couple bouge toujours.

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