Sarah Mayes

Profile de l’employée : Sarah Mayes
Directrice nationale, Opération Gareautrain

 

Elle dit en riant qu’elle est « masochiste », mais quand il est question d’éducation – plus particulièrement en psychologie de la santé, en sciences et en communications – Sarah Mayes est une femme d’affaires.

Sarah étudie pour obtenir une deuxième maîtrise, cette fois en santé publique, après avoir obtenu une maîtrise en journalisme en 2018.

Remarquablement, elle fait les deux tout en travaillant à temps plein comme directrice nationale d’Opération Gareautrain.

« Je suis naturellement curieuse et j’adore quand mon cerveau carbure à fond, explique Sarah. Je suis fascinée par la façon dont les gens se comportent dans certaines situations et pas d’autres, et par la manière dont le marketing social peut changer les comportements. »

Sarah est porteuse de changement depuis qu’elle s’est jointe à l’ACFC en mai 2014.

Elle a d’abord été directrice des Affaires publiques, où elle supervisait tous les aspects des communications de l’association.

En août 2016, elle est devenue responsable d’Opération Gareautrain – un programme de sécurité ferroviaire financé par l’ACFC et Transports Canada. Depuis, elle a modernisé les façons et les endroits où Opération Gareautrain réalise ses campagnes de liaison et de sensibilisation.

« Nous créons des campagnes en réalité virtuelle (RV) pour sensibiliser les gens à la façon dont les trains peuvent rapidement et silencieusement surprendre les gens qui font intrusion sur les voies ferrées. De plus, nous créons des programmes de formation en réalité virtuelle à l’intention des conducteurs de bus et de camion, des travailleurs agricoles, des intervenants d’urgence et d’autres — pour vérifier s’ils savent comment faire des choix sécuritaires dans un environnement ferroviaire. »

Combinant ses connaissances sur le changement des comportements et les techniques de narration, Sarah raconte l’histoire de gens qui ont été affectés par des tragédies liées aux passages à niveau et aux intrusions, dans l’espoir de les prévenir.

Elle affirme qu’en montrant les répercussions qu’ont les accidents sur les gens, au-delà des statistiques, on peut épargner aux victimes, aux familles, aux employés des chemins de fer et aux intervenants d’urgence une vie de douleur et de souffrance.

Sarah se concentre également sur les efforts déployés par Opération Gareautrain en matière de prévention du suicide, d’équité sociale et de réconciliation – notamment en faisant traduire le matériel en langues autochtones afin d’aider les communautés à prévenir les incidents.

Amoureuse de la cuisine, Sarah « recherche constamment de nouvelles recettes », tout en admettant qu’elle est toujours « un peu indécise » avec son autocuiseur Instant Pot.

Elle et son partenaire Noel adorent la randonnée. Ils ont visité le Grand Canyon, le parc Yosemite, Gros-Morne et le Sentier de la Côte-Ouest. Ils sont en train d’envisager de nouvelles destinations pour des excursions postpandémie.

Sarah aime lire. Mais ce qui la passionne vraiment, ce sont les balados, surtout ceux qui traitent de criminalistique et qui sont bien tournés.

Les histoires trouvent écho en Sarah, et elle croit qu’elles touchent aussi les autres.

« Dans mon travail, je pense toujours aux gens qui ont été touchés par des incidents liés aux passages à niveau et aux intrusions, et comment eux et leurs proches agiraient différemment s’ils le pouvaient, dit-elle. Nous avons la responsabilité, envers nous-mêmes, nos amis, nos familles et nos communautés, d’agir de manière sécuritaire, surtout près des voies ferrées et des trains. Parce que notre vie peut changer en un instant. »

Ce sont les gens et la reconnaissance de ce que les cheminots vivent au jour le jour qui poussent Sarah à continuer à améliorer la sensibilisation du public à la sécurité ferroviaire et à viser l’amélioration continue chez Opération Gareautrain.

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